Henri Schwartz , France, 1885. (partie roleplay)

* Henri continue avec son air niais *

" Ah ! Le vieux monsieur qui est venu me parler était donc un invité ? Il était fort bien mis ; un aristocrate sans doute ... ce qui m'a étonné, c'est qu'il connaisse mon prénom ...
J'aimerais bien lui reparler ; Savez-vous dans quelle chambre il réside ? "

*Béranger se retourne et étudie ton visage, visiblement incertain.*

-"Mais...je ne comprend pas monsieur. De quel vieil homme parlez-vous ? Il n'y a aucun invité dans la maison à part vous."

*Soudain, le domestique devient inquiet.*

-"Se pourrait-il que nous ayons un intrus dans la maison ?"

*Le jeune homme prend un air alarmé et s'incline poliment.*

-"Je vais vous reconduire à votre chambre, monsieur, et avertir monsieur Erwann de cette affaire."

*Vous vous êtes arrêtés dans un grand couloir du deuxième étage de la grande demeure. Au mur, de chaque côté, trônent les portraits de la lignée des Danycan, propriétaires successif des lieux, comme te l'a expliqué Béranger. Et là, les yeux gris clair du vieil homme te fixent. Le voilà, ce vieil homme que tu as vu tout à l'heure. Il pose, assis dans un grand fauteuil en velours bleu nuit brodé d'argent. Derrière lui, une fenêtre ouverte montre un beau paysage d'été et une plage avec une vieille chapelle en pierre.*

-"C'est l'arriere arrière grand-pere du propriétaire actuel : Jean-Marie Danycan. Il était capitaine au long court et s'est noyé dans le naufrage de son navire, "La belle Hermine", près de l'île de Brehat."

" L'île de Brehat ... étrange il me semble avoir déjà entendu ce nom là ... où se situe-t-elle ? "

-"Elle se situe près des côtes à environ 130 km d'ici, vers l'ouest. C'est un bel endroit, paraît-il."

* Je vois. Mais comment un capitaine un long court a-t-il pu se noyer à à peine 100 km des cottes. Je ne suis pas grand marin, mais cela paraît étrange ... *

-"De ce que je sais, monsieur, le capitaine Danycan rentrait d'une campagne lorsque la belle Hermine fut prise dans une terrible tempête. Le navire fut entraîner sur les récifs qui bordent une partie de l'île de Bréhat et se fracassa sur les roches tranchantes battues par les vents.

Le capitaine aida les marins survivants à mettre à l'eau une barque mais d'après leurs témoignages à tous, une partie du mât s’abattit sur lui. Ils réussirent à le sortir de l'eau mais il était trop tard, il s'était noyé. Bien des gens parlent de la malédiction de l'île de Bréhat et pensent que la mort du capitaine Danycan y est liée. Parait que c'est un endroit lugubre où les gens ne sortent que la nuit...Vous imaginez ?"

*Béranger frissonne et se signe, visiblement superstitieux.*

*De retour dans ta chambre, une missive t'y attend. Il s'agit d'une lettre de ton frère :
"Mon cher Henri, je viens de recevoir des nouvelles d'un ami à moi vivant en Bretagne. Il s'agit d'Albert Geslin de Bourgogne. Il se trouve actuellement sur l'île de Bréhat avec la Société d'Émulation des Côtes-du-Nord dont il est le président. Ils ont trouvés deux dolmens lors de fouilles et ils auraient grand besoin d'un géologue pour les aider à dater les lieux. Te sachant non loin de là, te serait-il possible de t'y rendre pour les aider ? Tu pourras ainsi profiter de la beauté des lieux qui, je n'en doute pas, ne te laisseront pas indifférent. Merci d'avance pour l'aide que tu apporteras à mon ami. A très bientôt. Raymond."

Étrange coïncidence que cette lettre de ton frère parlant de cette île dont le vieil homme mystérieux t'a parlé également. Pourtant pas de doute, c'est bien l'écriture de Raymond.*