Coben Minos

La glorieuse citée d’Elturel est en émois, en cette nuit sans étoiles. Les citadins font place dans la rue centrale qui mène à la Grande Porte d’Elturel où on aperçoit le bataillon du Capitaine Alarick revenir de mission.

*Tu es près de la grande porte à ce moment là, discutant avec un des gardes. Tu observe la cavalerie pénétrer dans la citée, la mine grave due aux combats harassants qu’ils ont sans doute menés, puis tu es choqué par le nombre de soldats de retour.*

°°N’étaient ils pas parti avec une cinquantaine d’hommes ? Ils ne sont que quinze…°°

*Le capitaine descend de cheval, imité ensuite par les autres guerriers, puis se dirige vers toi.*

-"Conduit mon cheval à l’écurie, soldat. Et dis à Jerod qu’il est assoiffé."

*Sur ces mots, il tourne les talons et se dirige directement vers le bastion de la citée. Les autres hommes quant à eux font route vers la caserne, où se situe l’écurie militaire.*

*M'empressant de satisfaire à l'exigence du capitaine,
je mène son cheval au palefrenier de la caserne.

Intéressé personnellement par cette expédition de braves, et personnellement
par la défense de ma Cité, je décide de suivre la troupe au bastion pour avoir au plus tôt
des nouvelles de leur mission.*

*Lorsque Jerod te voit arriver avec le cheval du capitaine, il te fait immédiatement signe et te dirige vers la case la plus propre et spacieuse pour l'imposant destrier.*

-"Va falloir que j'change son bac à eau, pardis. L'a l'air tout' essouflé l'pauvre."

*Tu laisse le cheval au soins du palefrenier et te dirige donc vers la caserne où tous les soldats se sont rassemblés après avoir atteler leurs chevaux. Lorsque tu entre, tu les vois tous réunis en train de discuter calmement. L'un d'eux se retourne et t'appelle.*

-"Coben. Tu viens aux nouvelles je présume."

*Les hommes étant visiblement abattus, tu les vois se disperser rapidement. Certains vont s'allonger, d'autres rangent leurs affaires. Celui qui t'a appeler viens vers toi.*

-"L'expédition à Triel s'est soldé par une victoire mais les pertes ont été lourdes, l'humeur ne sera donc pas à la fête cette nuit. Mais voyons le bon côté des choses, tous les disciples de shar ont été chassés et nous pouvons garder la ville en avant poste maintenant.

Quoi qu'il en soit, tu fais bien de passer. J'ai un message pour toi.

Tes résultats en formation ainsi qu'aux derniers tests de la caserne ont été remarqué par le haut commandement. Je crois qu'ils veulent te grader, mais ça m'étonnerai quand même, tu n'es pas encore parti au combat.
Bref, rend toi au bastion et cherche le sous lieutenant Rodick. C'est lui qui m'a transmis le message."

*La rumeur d'un grade rend Coben surexité, il a à son gout passé trop de temps
a monter la garde et se battre est un honneur qui l'enthousiasme*

*Se forçant à prendre quelques minutes pour nettoyer son équipement,
il presse le pas : Coben est quelqu'un d'apprécié mais la patience n'est pas
la pus grande vertu du sous lieutenant Rodick.*

°°Finallement ses fichus entrainements on porté leur fruit !
j'ai honte que mon grade soit le fait de la mort de mes compagnons
mais je les vengerais. Cette fichu déesse apprendra à nous laisser vivre !°°

*En un éclair, te voilà au bastion. Après que les gardes t'ai laissé entrer, tu franchis le premier couloir et tu te retrouve dans une immense salle où se trouve un cercle de combat.
Le symbole de Tempus règne en ce lieu l'ambiance de guerre y presque palpable.

Le sous-lieutenant se tient à la rambarde de bois qui entoure le cercle de combat, un soldat se tient à côté de lui. Le bruit de tes pas sur les dalles de l'immense salle préviens l'officier de ta présence, il se retourne et te regarde droit dans les yeux.*

-"Garde Minos, te voilà. On va pouvoir commencer.

Restez là tous les deux, je vais prévenir le lieutenant."

*Visiblement pressé d'en finir, Rodick part aussitôt et reviens avec un homme vêtu comme toi mais possédant un beau bouclier estampillé des armoiries de Tempus, tu en déduis qu'il s'agit d'un sergent.
Un autre homme les accompagne, cette fois bien plus imposant que vous tous. Il porte un armure de plates scintillante, a le crâne rasé et le regard sévère.

Après les salutations de convenance militaire, l'homme imposant s'avère être le lieutenant Coran tandis que l'autre homme est bien sergent.*

-"Soldats d'infanterie Coben Minos et Marus Valois, vous avez rejoint la noble armée d'Elturel il y a un an maintenant et vos états de services sont remarquables. Vous êtes nos deux plus prometteuses jeunes recrues, ainsi, je vais récompenser ces efforts et vous permettre de montrer votre valeur au combat, comme le veux nos règles et comme le veux Tempus.

Vous savez sans doute pour l'attaque de Triel. Nos troupes sont enfin revenues victorieuses et bien que nos hommes soient morts honorablements, leur nombre est assez conséquent.

Il nous faut pourtant prendre une deuxième ville afin d'établir une meilleure défense contre les attaques de Shar. Ce point tactique, lorsqu'il sera notre, favorisera le jour où nous passeront à l'attaque...Car nous le feront. Le jour viendra où nous cesseront d'essuyer les sièges et où nous marcheront dans les rues de Berdusk.

Mais avant cela, revenons en à votre cas. J'ai besoin d'une escouade pour jauger la défense de Brunoire, la ville que nous ciblons. Tous les officiers étant requis au seins de la citadelle, je ne peux y aller moi même mais je vais y détacher mon sous lieutenant, Rodick.

Il dirigera cette opération mais je veux qu'il ait un soutient direct, un bras droit si vous préférez. Voilà donc pourquoi j'ai demandé la meilleure recrue que nous avons, avec le minimum d'expérience bien sûr.

Bon...vous êtes deux. Comme vous êtes bien au dessus des autres, je vous laisse concourir. Sachez que cette mission, en cas de réussite, vous ouvrira votre carrière."

*Le sous-lieutenant Rodick prend ensuite la parole.*

-"Garde Valois, ...Coben, Entrez dans le cercle de combat et par la volonté de Tempus, montrez votre valeur.

Choisissez une arme de bois, le premier qui abandonne a perdu."

*Tu vois un large choix d'armes finement travaillées accrochées à différents râteliers.

Choisis ton arme, mets toi au centre lance un D20 pour l'initiative

-"A vos ordres! Pour Tempus!"

*Le soldat Marus, prêt à obéir te regarde alors prendre ton arme avec une assurance déconcertante et sans même prendre le temps toute les étudier. Il hésite une seconde puis choisit lui aussi une épée longue.

Une fois en place dans le cercle, le sous lieutenant lève les bras et s'apprête à donner le départ.*

-"Combat!"

*Sur ces mots, étant assez tendu, ton adversaire se rue vers toi de manière assez inattendue. Tes réflexes te font prendre une bonne posture de combat mais tu ne peux que défendre devant une attaque aussi rapide.

Rapide mais avec des lacunes en précision car d'un habile tournoiement de lame, tu dévie son coup qui ne passe qu'à quelque centimètres de tes cotes.*

A toi de d'attaque. Jet de toucher s'il te plait ^^

*Devant le manque de tactique évident de mon adversaire
je choisi de ne pas perdre de temps a l'étudier
et l'attaque sans lui laisser de répit.*

Temudjinn a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

17

+2 normallement (verifie mais je crois ^^)

Ouais lance toujours ton toucher et tes dégats en même temps. Tant pis si ça touche pas.
Sinon ton bonus au toucher c'est +4 et pour les dégats c'est +2

*Nullement impressionné par charge de ton adversaire et bien au contraire même, tu fais tout de suite un pas en avant et, avec une posture bien tenue, lui assène un coup dans l'épaule avec le bout de ton arme.

Le combattant pousse un gémissement de douleur et tente à nouveau de te frapper.

L'attaque n'est absolument pas maitrisée et reflète plus de la hargne due à la déstabilisation qu'à une vraie attaque. En te penchant légèrement en arrière, l'épée de bois passe bien à côté de ton visage.*

Encore à toi.

*Tentant visiblement de reprendre son sang froid, ton adversaire échappe de peu à ton attaque, trop légère.

Voyant que tu le sous estime peut être, il prend une seconde pour respirer et attaquer de manière efficace. Il s'avance de nouveau et frappe. L'arme de bois vient taper ton armure sur le flanc. Le coup ne te fais pas mal mais cause un choc qui t'a coupé le souffle et ravivé l'espoir de ton adversaire.*

A toi

*Ton rythme a visiblement été ébranlé par ce choc et tu manque ta cible de peu. Une belle aubaine pour un retour de flamme qui ne se fait pas attendre.

Ton adversaire te vise cette fois aux jambes et c'est ta cuisse qui en paie le prix. Une vive douleur s'installe en toi et tu réalise à quel point le bois peut faire mal.*

Tu perds 4 points de vie. A ton tour.

*Ton coup vient directement fouetter la jambe gauche de ton adversaire et tu lui soutire un vrai cri de douleur, l'obligeant à porter la main à l'endroit du choc.

Cette seconde d'inattention t'offre une excellence ouverture...*

Tu peux taper une seconde fois.

*Comme une machine bien huilé Coben poursuit son oeuvre
sans sourciller et frappe a nouveau*

Temudjinn a effectué 1 lancé(s) d'un (D20.) :

4

Temudjinn a effectué 1 lancé(s) d'un (D8.) :

8

*Le timing pour cette seconde attaque était visiblement trop court pour que ton adversaire baisse suffisamment sa garde. Ton épée ricoche contre la sienne et il attaque de nouveaux.

Son mouvement toutefois est très ample et, bien que visant ta tête, passe largement à côté lorsque tu te baisse pour esquiver et lancer ta contre-attaque.*

Allez cette fois tu l'a, on y croit xD

*Après avoir parfaitement esquivé son mouvement et t'être positionné de manière adéquate, tu place un coup d'estoc en plein torse suffisamment puissant pour lui couper le souffle et lui faire lâcher son arme par la même occasion.

Les yeux d'abord écarquillés, ton adversaire tombe à genou puis s'effondre, inconscient.*

*Après avoir salué son adversaire Coben se retourne vers ses officiers*

"Comme vous le savez je sert le Dieu Gardien. Mais dans ce cercle c'est
pour Tempus que je me bat ! Pour me montrer digne d'affronter les dangers avenirs
je sollicite le droit d'affronter un adversaire plus expérimenté !"

*Toujours aussi sur de lui Coben attend en soutenant le regard des officiers.*

*Le lieutenant Coran sourit lorsque tu parle d'adversaire de valeur mais reste les bras croisés sans dire mot.

Le sous-lieutenant Rodick te réponds alors.*

-"Tu as bien démontré ta supériorité mais tu as aussi pris un coup sévère. L'amour du combat ne doit pas te faire te surestimer!

Quoi qu'il en soit tu es le meilleur et je te félicite pour ta victoire. Ton maniement de l'épée est remarquable et plus que nécessaire pour la mission qui nous attends. Nous partons ce soir, et ce pour trois jours. Dis au palefrenier de te donner un cheval et sois aux portes de la cité dans une demi heure."

*Le lieutenant Coran ne détourne pas son regard de toi avant de quitter les lieux puis le sous-lieutenant s'avance vers un garde un peu plus loin. Tu peux l'entendre lui ordonner de "dégager" ton ancien adversaire pour faire place aux prochains entrainements.*

*Satisfait de la tournure que prennent les choses Coben se retire
avec un sourire au coin des lèvres ; un combat supplémentaire
contre un officier de surcroit aurait surement tourné à son désavantage
mais il a fait une forte impression et cela suffit a le rendre heureux pour la journée.*

Je serrais très ponctuel et si possible je dégode un petit bouclier ?
Une idée qui lui passe par la tête après le combat de Coben si il n'y en a pas sur
sa route tan pis ^^.

Petit bouclier accordé ^^
Tu peux te choper un écu de bois à la caserne sans soucis.

*Tu retourne donc voir Jerod le palefrenier pour qu'il te fournisse une monture et tu attends auprès des grandes portes. La nuit est de plus en plus sombre et le temps se rafraîchit...

Le sous-lieutenant Rodick, que tu sais impatient, arrive pile à l'heure dite et c'est accompagné de quatres autres soldats que vous quittez Elturel.*

-"Il faut que nous ayons atteint Brunoire à l'aube, soldats. Nous y seront si nous chevauchons sans relâche. C'est un petit village de fermiers mais il n'est pas loin de la zone d'ombre et nous n'avons plus de nouvelles depuis deux jours. S'il est perdu, ce sont des ressources que nous perdons."

*Il désigne ensuite deux soldats.*

-"Toi et toi, si on rencontre une résistance vous suivrez et assisterez Coben. Les autres restez avec moi.
Coben, tu suivra mes ordres le moment venu. Si je n'en donne pas tu reste avec moi.

Allez!"

*Si tôt ses instructions données, le sous-lieutenant fonce à toute allure et il vous faut de bons réflexes pour le suivre.


Après presque cinq heure de course accompagnée d'une seule pause pour les chevaux, tu atteint enfin Brunoire et la petite bourgade semble visiblement bien endormie...

Rodick fait arrêter le groupe et vous descendez tous de cheval afin de progresser plus prudemment.
Il ne faut qu'une minute pour atteindre la place centrale et constater qu'un silence de mort règne en ce lieu, bien que l'aube commence à poindre.

Un des soldats est envoyé frappé à la porte de ce qui semble être le bâtiment central, probablement celui du maire. N'ayant pas de réponse, il pousse la porte qui cède sans résistance et vient s'écraser au sol.*

-"Mais qu'est ce q..."

*Un énorme bruit sourd se fait soudain entendre et le garde se trouve propulsé hors de la maison pour retomber aux pieds de Rodick. Ce dernier le regarde avec stupeur. Tu t'approche aussitôt et constate qu'il a la cage thoracique entièrement enfoncée. Les yeux écarquillés, le soldat ne semble pas avoir vu sa mort venir.

Le groupe se resserre aussitôt, pris de panique et Rodick commence à hurler ses ordres.*

-"Restez tous groupez et soyez sur vos gardes! Sortez vos boucliers!"

*Il s'avance ensuite d'un pas.*

-"Par Tempus qui a fait ça?! Montre toi!"

*Trente secondes de silence règnent et vous paraissent une éternité lorsqu'une petite silhouette, de forte carrure sort de la maison.

Non armé, le nain vous regarde en souriant.*

-"Chouette, des nouveaux jouets..."


A suivre!

*Après s'est avancé de quelques pas, vous constatez qu'il s'agit d'un nain d'une laideur incroyable, sa barbe elle même n'étant pas égalisée en différents endroits. Il n'a pas de cheveux et porte une toge de prêtre sombre et à son cou pend le symbole de Shar...*

-"Il m'en faudrait quelques uns de vivants mais pas forcément tous, ne les abîmez pas trop." Dit il en se frottant les mains.

Si tôt après, des hommes armés sortent de chaques maisons, certains positionnés sur les toits et munis d'arcs. L'un d'eux s'avance et pointe Rodick du doigt.*

-"Toi, dis à tes hommes de baisser leurs armes. Vous êtes faits alors soyez nos prisonniers ou mourrez.

-"Nous mourrons s'il le faut! Tempus sera fier de voir des vrais guerriers rabattre le gosier d'une bande de lâches..."

*Rodick tient son épée avec encore plus de force et semble déterminé à en découdre lorsqu'un être étrange intervient. Tu ne l'avais pas encore vu mais il semblerai qu'il se tenait derrière le nain depuis le début. Tu as des doutes quand à son sexe car il est couvert d'une tunique noire et son visage aussi est masqué comme si son habit était un unique ensemble qui cachait tout le corps. De la taille d'un humain, sa carrure laisse supposer tout de même que ce n'est pas une femme.

Il murmure quelques mots à l'oreille du nain puis s'avance vers Rodick.*

-"Très bien mais n'abime que lui..." *rétorque le nain.


*L'homme en noir continu de s'avancer et se trouve à quelques centimètres de Rodick lorsque celui ci, d'abord surpris puis énervé par cette provocation ne tente de le transpercer de son épée.*

-"Tu vas regr...!"

*Le coup d'épée du sous-lieutenant, bien que fulgurant semble passer au travers de l'homme en noir à moins qu'il ne l'ai évité de justesse, tu n'arrive pas à en être sûr. Mais ce qui n'échappe pas à ton regard, c'est qu'il saisit ensuite le poignet de ton supérieur et qu'un bruit sourd de craquement se fait entendre, lui arrachant un cri de douleur et lui faisant lâcher son arme.

Ne lâchant pas sa proie, l'étrange homme assène un violent coup de poing de son autre main en pleine poitrine, enfonçant le cuir et la maille de son armure de plusieurs centimètres. Rodick cesse soudain de hurler et craque un filet de sang avant de s'effondrer, les yeux écarquillés.

L'homme tourne alors la tête vers toi et bien que tu ne vois pas ses yeux, tu as l'impression d'être transpercé par des milliers d'épées tant l'aisance avec laquelle il a terrassé ton supérieur te terrifie.

Tes compagnons jettent alors tous leurs armes à terre entament des suppliques pour ne pas être tués.

Les bandits s'approchent alors pour les attacher et il ne reste plus que toi, seul face au monstre...ton épée en main, tu es incapable de prendre une décision. L'idée de te rendre de déplait mais la certitude de mourir s'installe en toi. Tu sais qu'il te tuera, mais tu sais aussi qu'une fois capturé tu ne vivra pas longtemps...

L'homme en noir commence alors à devenir de plus en plus grand, tu as le sentiment qu'il s'agit tout à coup d'un géant mais tu te rend compte qu'il s'est juste rapproché de toi. Lui et la peur qu'il transmet...

Son visage cagoulé est à dix centimètre du tient et tu sens sa main t'ôter ton épée. Tu arrive à baisser ton regard pour le vérifier lorsqu'une douleur te gagne à la nuque. Douleur aussitôt disparue puisque tu perds connaissance...*


To be continued