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 La demeure d'Eowendacan

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bobbygawelle
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bobbygawelle


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MessageSujet: La demeure d'Eowendacan   La demeure d'Eowendacan Icon_minitime1Mar 13 Mai - 14:56

L’homme arriva de nuit sur cette terre inhospitalière, il portait une grande cape noire et son capuchon tombait très bas, il s’assit sur une grosse pierre et se mit à attendre. Le jour fini par arrivé mais il ne bougea toujours pas, les yeux clos, tenant son long bâton de marche d’une main ferme. Il resta
ainsi pendant plusieurs jours et au soir de la cinquième journée il ouvrit enfin les yeux, « Ce sera cette nuit » dit-il à voie haute. Il commença par ramasser du bois dans le petit bois non loin de là, une quantité largement suffisante pour tenir toute la nuit, puis une fois le feu allumé, il commença à tracer des symboles sur le sol tout autour du feu avec son bâton de marche. En faisant tout cela ses lèvres bougeaient sans cesse mais aucunes paroles ne sortaient de sa bouche.
Au début, les traces laissées par le bâton étaient à peine visibles mais à
fur et à mesure que le temps passait elles devinrent plus nettes et même luminescentes par endroits. Cette opération dura une bonne partie de la nuit et c’est vers minuit qu’il termina le dernier symbole de son pentacle majeur. Il se redressa et inspecta son œuvre, rien ne se passa puis le sol se mis à fibré doucement, les symboles du pentacle se mirent à briller de plus en plus jusqu’à devenir incandescents. Une légère brume, sortie de nulle part, se répandis sur le sol. Tous les êtres présents à cent milles à la ronde commençaient à ressentir quelque chose de bizarre dans leurs entrailles : Une peur oublié de leurs races, quelque chose que devait ressentir leurs ancêtres il y a des milliers d’années, elle est primaire presque naturelle. Nous ne sommes plus habitués à ressentir ce genre d’émotion, les êtres pouvant inspirer ce genre de peur ne sont plus de notre monde, ils ont disparus il y a des milliers d’années. De nos jours, certains lanceurs de sorts
sont capables d’invoquer des démons ou des diables mineurs, de leur faire exécuter des taches simples et de les renvoyer dans leur monde d’origine mais ce pentacle n’est pas une invocation mais plutôt une invitation à venir dans notre monde, et dans ce cas c’est ouvrir la porte de sa demeure à son pire ennemi, un génocide programmé. Cette
invitation fut entendue et le centre du pentacle s’ouvrit, la terre elle-même sembla se plaindre de cette abomination dans un bruit de tonnerre. Un être sorti du trou, il était petit, dans les 1 mètre 10, sa stature pourrait faire penser à un nain avec ses épaules trapues et sa longue barbe mais la ressemblance s’arrête là. Sa peau et ses poils étaient d’un noir intense, ses dents pointues et longues de plusieurs centimètres sortant de sa bouche où une langue de reptile s’agitait en permanence. Ses yeux étaient inhumains, sortes de fenêtres ouvertes sur leur enfer. Il était vêtu d’une côte de maille noire et un énorme casque à pointes protégeait sa tête. A sa ceinture pendait un terrible marteau de guerre qui devait réclamer une force titanesque pour être manié. Il fit quelques pas en direction du sorcier, la terre carbonisant sous ses pieds laissant une marque indélébile au sol. Il
était suivi par cinq de ses semblables, identique à lui sauf par la forme de leurs casques, tous plus chaotique les uns que les autres mais portant des cornes de formes et de tailles différentes.
Le premier venu s’adressa au sorcier : « Nous répondons à ton appel mais sache que c’est la dernière fois. Le lien qui unissait nos deux peuples sera rompu dans l’accomplissement de cette tâche. Ordonne pour la dernière fois et nous obéiront. » Le sorcier utilisait l’ensemble de ses pouvoirs mystiques pour se maitriser devant ses êtres immondes parla pourtant d’une voix forte et claire : « Je connais les engagements qui lient nos deux peuples. Construisez-moi la demeure que je veux et repartez d’où vous venez, je ne ferai, dorénavant, plus appel à vous ni aucun de ma race. »
L’être le fixa de ses yeux sans vie un long moment puis, lui et ses frères se mirent en cercle autour de trou d’où ils étaient sortis. Ils se mirent à chanter dans une langue ancienne oubliée de tous, d’abord doucement mais s’intensifiant très rapidement pour devenir insupportable aux oreilles du sorcier qui dût plaquer ses mains sur ses oreilles. Une fumée noire sortie du trou et s’éleva dans les airs, elle se mit à tourner sur elle-même pour former une tornade noire de plusieurs dizaines de mètres de haut. Elle grossit de plus en plus et finit par englober les nains qui continuaient de chanter de
plus belle. Le sorcier était maintenant à terre pour se protéger des rafales de vents, le visage crispé par la douleur produite par le chant, essayant de se protéger comme il pouvait.
Le chant cessa d’un coup, il se releva péniblement. Les nains avaient disparu et à la place du pentacle se dressait une tour sombre de dix mètres de rayon et d’une cinquantaine de mètres de haut. Ses murs étaient d’une matière noire aussi lisse que du verre parsemés de quelques meurtrières
étroites. Il se dirigea vers l’unique porte dépourvue de quelques appendices que ce soient. Elle s’ouvrit à son approche, il rentra et elle se referma derrière lui d’un coup sec.
Il était chez lui…
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