Forum sur les jeux de rôles |
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| Ducarak | |
| | Auteur | Message |
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bobbygawelle Administrateur
Nombre de messages : 2022 Age : 50 Localisation : Saint Renan Date d'inscription : 27/08/2007
Feuille de personnage Nom du Personnage: Arthur Debrefeuille Race: Humain Points de vie: (0/0)
| Sujet: Ducarak Mar 13 Mai - 14:48 | |
| Cette histoire a débuté il y a bien longtemps; c'est à l'age de 14 ans que je me suis enfui de la ferme familiale. Je ne voulais pas finir comme mon père, a travailler la terre seize heures par jour pour ne gagner que quelques pièces de cuivre, jamais assez pour nourrir ma famille. A moins que ce soit cette petite voie dans ma tête qui me disait que ce n'était pas mon destin de finir ma vie ici. J'ai donc pris mes maigres affaires sous le bras et je suis parti vers les hautes montagnes du nord. J'ai gravie ses pentes abruptes, sachant bien que plus je montais plus mes chances de survie diminuaient mais je continuais mon ascension mal grès le froid et la neige. C'est à moitié mort de froid que j'ai trouvé cette grotte de la quelle une petite lueur était visible et c'est là que m'attendais mon futur maitre. Le mot "maitre" et un grand mot pour cette personne qui n'a fait que me montrer la voie de l'ascension et les outils pour en tirer quelques bénéfices. Il ne m'a jamais éduqué mais seulement "accompagné" comme il disait.
Mon premier passage dans l'autre monde s'est fait le soir même sans avoir ni mangé ni dormi. Mon maitre me dit que mon état actuel était idéal pour un premier voyage que de toute façon si je survivais pas à cette première expérience cela lui permettra de ne pas perdre son temps avec moi. Il sortit de son sac une sorte de grosse statuette représentant un chat assis sur son postérieur, souriant bêtement. Il dévissa la tête du félin et mis en l'intérieur des plantes séchées qu'il gardai dans une petite bourse accrochée à sa ceinture. Il extirpa une braise du feu qui occupait le centre de la grotte et la mis dans la statuette. Il la referma et une fumée commença à s'échapper des narines du félin. Cette fumée était incroyablement épaisse et blanche vu la quantité d'herbes que mon maitre avait utilisé. Au bout de quelques minutes la grotte tout entière était envahie par un brouillard blanc. Le plus surprenant était l'odeur qui régnait à présent de ce lieu, c'était comme si vous vous retrouviez à un moment au bord d'un océan avec son odeur d'embruns et de sel et la minute d'après dans une forêt épaisse humant les odeurs de mousse et d'écorce. Mon maitre commença à chanter dans une langue que je ne connaissait pas à l'époque et j'eus l'impression que la fumée lui répondait, elle se mit a onduler et a former des images et des signes. Ma tête me faisait mal, les parois de la caverne tournaient autour de moi et c'est là que j'ai dû m'évanouir.
Je me suis réveillé sur un chemin pavé traversant ce qui semblait être une forêt. Il faisait nuit mais les étoiles étaient si brillantes qu'elles produisaient assez de lumière pour marcher sans risque de trébucher. J'avais un drôle de sentiment, les couleurs des choses qui m'entouraient étaient trop vives, comme si un peintre fou les avait repeint avec des couleurs plus vives. Un peu abasourdi, je me mis à marcher sur ce chemin que je devrai empreindre de nombreuses fois. Je n'avais fait qu'une centaine de mètres lorsque j'aperçus sur ma gauche une forme que je pris dans un premier temps pour une statue. Elle était placée à quelques mètres du bord du chemin sur un socle de pierre carré d'un mètre de haut. Elle représentait un homme très maigre en position du lotus, les bras sur ses genoux. Il avait une longue barbe et un front très dégarni ce qui accentuait son age avancé. La végétation commençait à la recouvrir, du lierre était monté jusqu'à sa tête et finirai bien par la faire disparaitre d'ici quelques années. Je ne sait pas ce qui m'a pris mais je suis allé voir de plus prêt cette statue d'un pas hésitant. J'avais l'impression que la forêt voyais d'un mauvaise oeil le fait que j'ose pénétrer chez elle. Je me mis à inspecter la statue de plus près des pieds à la tête et c'est là que je me suis aperçu avec effroi qu'elle n'était pas en pierre mais que c'était un être vivant! Je suis tombé en arrière et j'ai rampé jusqu'au chemin sans quitter le regard de la statue des yeux. Son regard était si calme, un calme qu'aucun être vivant ne pourrait atteindre, on avait l'impression qu'il avait atteint son but ultime.
D'un coup je me suis senti tomber, je suis revenu dans mon corps gelé et affamé. La fumé dans la grotte avait disparu et mon maitre était en train de préparer un repas sur le feu. Il se tourna vers moi : "Tu ai vivant, bien je vais pouvoir te montrer comme on utilise les rêves des autres pour son propre bénéfice. Maisa vant cela viens manger et te réchauffer tu en as besoin, la route risque d'être longue et dangereuse."
Je suis resté quelques années dans les montagnes avec mon maitre. Il m'a appris les règles et les sorts me permettant d'entrer dans les rêves des autres pour agir conte eux ou bien les aider dans leurs actions. Il utilisait beaucoup ses plantes qui permettent d'atteindre un état d'inconscience idéal pour exercé note magie. Alors que mon apprentissage arrivait à son terme, il utilisa une magie qui n'appartenait pas à notre royaume. Je ne l'avait jamais entendu utiliser ce langage magique; moi qui pensait qu'il m'avait appris tout ceux qu'il connaissait jusqu'à Skotia, le langage des ombres et des ténèbres. Lorsqu'il eu fini son sortilège il m'expliqua qu'il venait de faire appel à mon familier, un compagnon qui me permettra de changer la portée ou l'effet de certains de mes sorts. Je m'attendais à voir arriver un faucon ou un loup, une bête sauvage qui me protègerai au cours de mes voyages. Mais quelle ne fût pas ma surprise en voyant arriver un chat, oui un chat, pas l'un de ces chats sauvages qui peuplent les montagnes et les collines de la région. Non, un simple chat des villes, entièrement noir des moustaches au bout de la queue. Mon maitre parut aussi surpris que moi mais au bout de quelques secondes se mit à rire à gorge déployée : "Et bien voila un drôle de couple que vous formez. Je me demande bien d'où il vient celui là. Il n'a pas l'air d'avoir froid ou faim. La magie nous réserve des fois des surprises qu'il faut mieux prendre du bon côté. Dis toi bien que tu ne maitrisera jamais ton art complètement, il y aura toujours une part d'inconnue." C'est comme cela que je me suis retrouvez avec ce félin qui n'a jamais obéi à aucun de mes ordres et ce n'est pas fautes d'avoir essayé. Cette surprise ne fût rien par rapport à celle qui m'attendait lors de mon prochain voyage dans le monde des rêves. Alors que je me retrouvais sur ce chemin que je connais bien, je m'apprêtais à aller voir, comme à chaque visite mon "penseur". Quand j'entendis un bruit dans la forêt à ma droite, à quelques mètres de moi. Je is sortir d'un buisson une panthère, elle n'avait pas de couleur défini mais c'était comme si c'était une "fenêtre" sur une nuit étoilé. La forme de la panthère bougeait mais pas les étoiles que je pouvais voir à travers elle. La seule chose qui était bien visible était ses crocs d'une blancheur irréelle. Je n'osais pas bouger de peur que cette créature me saute dessus et me dévore mais au lieu de ça elle se plaça à coté de moi et attendit. Je me remis doucement au marche et elle me suivie. "Voila un compagnon de voyage plein de surprise" me dis-je.
"La magie nous réserve des fois des surprises qu'il faut mieux prendre du bon côté." | |
| | | bobbygawelle Administrateur
Nombre de messages : 2022 Age : 50 Localisation : Saint Renan Date d'inscription : 27/08/2007
Feuille de personnage Nom du Personnage: Arthur Debrefeuille Race: Humain Points de vie: (0/0)
| Sujet: Re: Ducarak Mar 13 Mai - 21:54 | |
| Il apparut au milieu de cette forêt, sombre et sans vie. La magie du portail s’évanoui entoure de lui. Encore cette appel impétueux auquel il ne pouvait s’empêcher de répondre à l’instant. Une seconde avant il était dans ce donjon, entouré d’un groupe d’aventuriers avec lesquels il avait partagé des années de vagabondage à travers de nombreuses aventures. "Ils s’en sortiront sans moi" se dit-il ; ce ne sont pas des enfants de cœur… Enfin espérons-le…
Son familier l’avait une nouvelle fois suivie dans le portail. Il n’avait jamais réussi à apprivoiser ce maudit chat mais il ne l’avait jamais perdu. Il s’en tirait à chaque fois, même dans les pires situations dans lesquels il l’avait entrainé, il s’en sortait sans la moindre égratignure. Il se demandait souvent combien de vie il pouvait avoir, en tout cas plus de neuf ça c’est sûr.
Il secoua sa cape pour en faire tomber la poussière grise qu’il avait ramené du donjon, ajusta sa besace sur son flanc et il commença sa progression s’appuyant sur son long bâton. Il avait l’habitude de ces voyages à travers les plans, de ces changements de mondes et d’espaces temporelles. Au début, il ne pouvait se retenir de vomir son dernier repas à chaque arrivée. Il faut dire que le choque que son corps subit à chaque fois n’est pas très agréable, changement d’air, de pression de climat en un instant à de quoi perturber même les plus fort. Cette fois l’endroit n’était des plus agréables : une forêt lugubre, une nuit qui ne l’était pas moins et quelque chose dans l’air qui rodait comme s’il était arrivé un plein milieu d’un cimetière. Il marcha entre d’énormes sapins dont il ne parvenait pas à deviner l’âge ni la nature. Ils devaient mesurer plus de cent mètres de haut et leurs troncs, d’un gris presque brillant dépassait facilement les deux mètres de diamètres.
Il n’était pas perdu, la force qui l’avait entrainé ici le guidait jusqu’à elle et c’est d’un pas décidé qui avançait. Il se demandait où il avait atterrît et ce qu’il pourrait bien trouver une fois arrivée à destination et, un peu perdu dans ses pensées, il ne s’aperçut pas du changement de comportement de son familier. Il faillit même lui marcher dessus car celui-ci s’était arrêter les poiles hérissés sur son dos. Il porta instinctivement la main au pommeau de sa rapière accrochée à son ceinturon, cherchant du regard ce qui pouvait affoler son chat à ce point. C’est là qu’il commença à percevoir cette odeur de puanteur si caractéristique d’un troll. Il ne bougea plus d’un cil, espérant qu’il se soit trompé ou que cet être immonde, où qu’il soit, passe sans le voir. Son instinct de survie l’alerta d’un danger imminent, et il fouilla les ténèbres du regard se préparant à esquiver l’attaque ; rien derrière ce gros arbre, ni derrière celui-ci, ni derrière cet énorme rocher mesurant plus de cinq mètres de haut… Ces yeux s’agrandir d’effroi : ce qui venait de prendre pour de la roche était en fait un énorme troll des collines à l’affut de sa prochaine proie et qui de toute évidence le concernait de très près. Il réussi de justesse à éviter le tronc d’arbre qui servait d’arme primitive au troll. Il plongea de coté, le mouvement ne devint gracieux que bien des années plus tard dans ses récits d’aventures au fond d’une taverne et après quelques chopes de bières. Pour le moment il se retrouva le nez dans la boue, affalé de tout son long avec son bâton de magie planté dans un buisson à plus de trois mètres de lui. Il fit une roulade de coté pour éviter la seconde attaque du troll qui laissa un trou de plusieurs centimètres dans le sol à l’endroit même où il se tenait un instant avant. Il réussit à se relever et fit face à son adversaire, le troll ne sembla pas impressionné par la fine rapière avec laquelle il le menaçait. Il devina même un léger sourire sur sa face grossière si cela pouvait être possible pour cette créature.
Le troll frappa à plusieurs reprises mais Ducarak réussit à les esquiver mais il s’essouffla rapidement, même s’il se débrouillé à l’art des armes ce n’était pas sa spécialité et un troll a de l’endurance c’est connu. Son adversaire ne lui laissait aucun répits et il ne pouvait pas se concentré pour lancer un sort. Il décida donc de ruser mais si le jeu était dangereux voir mortel : il feignit l’épuisement, baissant légèrement sa garde et faisant croire un troll que l’issue du combat approchait. Malheureusement un des coups arriva à destination, il sentit le choc lui cassé des cotes et la puissant de l’attaque l’envoya plusieurs mètres plus loin. Il resta un sol comprenant que c’était sa seule chance de s’en tirer vivant, il se concentra, le troll s’approcha, salivant à l’annonce de son futur repas. Il arma son attaque finale : il prit le tronc d’arbre qui lui servait d’arme à deux mains. Il dominait son adversaire de toute sa taille prêt à lui détruire la tête (une des parties qu’il ne devait pas apprécier plus que ça).
C’est à ce moment que l’attaque magique se déclencha. Toutes les particules de ténèbres qui régnait aux alentours, ce qui ne manquait pas dans cet endroit de misère, se précipitèrent dans l’âme du magicien, se concentrèrent et un rayon noir jaillit de sa main tendu vers le troll. Vu la distance entre les deux combattants le choc fût violent, projetant cette montagne de muscle en arrière et une grande partie ses intestins encore plus loin. Ducarak se releva, une main sur ses cotes douloureuses, encore étourdit par le coup reçu et par la dépense d’énergie réclamée par le sort. Quand sa tête arrêta de tournée et vit son chat sur le corps du troll en train de faire sa toilette. « Saleté de bestiole ! Tu aurais pu me donner un coup de main ! ». L’animal, comme à son habitude, ne réagit pas.
Il mit un peu de temps pour retrouver toutes ses affaires. De sa besace il sortit quelques plantes médicinales pour se soigner et calmer la douleur. Il ne perdit pas de temps ne sachant pas si la dépouille du troll n’allait pas attirer d’autres habitants peux recommandables du coin. Il reprit sa route. | |
| | | | Ducarak | |
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