Coben Minos

*Tes yeux s'ouvrent brusquement et tu tente de te lever dans le même mouvement mais ton corps est entièrement attaché à une longue table d'acier. Tu balaye rapidement l'endroit où tu te trouve du regard, paniqué, pour comprendre ta situation.

Une petite pièce, mal éclairée par quatre lanternes situées à chaque coins. Une seule porte, en fer elle aussi.
Les mouvements de ta tête sont très restreints et tu distingue tout juste ce qui t'entoure, te faisant mal aux yeux, mais tu constate bien qu'il n'y a rien d'autre ici à part cette table. Et toi... D'ailleurs tu es nu. La peur éprouvée au réveil se dissipe et le contacte du métal froid sur ta peau t'en fais prendre conscience.

Les minutes sont interminables et tu as beau te débattre, les sangles sont trop solidement attachées. La porte finie par grincer et entre un homme de grande taille suivit d'un plus petit.

Ils se mettent chacun d'un côté et tu peux les observer attentivement. Le grand est baraqué, chauve, couvert de cicatrices et ses yeux ont été cousus. Le petit, lui, est affreux et son visage est couvert de pustules. Ses longs cheveux gras viennent se poser sur ton torse.*

-"Il est réveillé, tant mieux. Je détache son bras, fais lui mal."

*Le grand homme pose sa main sur ton ventre et appuie très fort sur tes côtes, provoquant une douleur qui t'arrache un cri, puis il arrête. L'autre t'ayant détaché se penche vers toi et te dit.*

-"Lève le bras et maintient le, sinon je lui demande de presser ailleurs..."

*Tandis que tu t'exécute il s'éloigne et revient aussi rapidement, munis de divers outils tranchants. Il saisit alors ton poignet et t'entaille jusqu'au coude, t'ordonnant de ne pas baisser le bras.
Ton chirurgien se met à observer ton sang couler le long de ton bras avec passion et semble étudier quelque chose.
La douleur étant trop vive, tu commence à relâcher un peu ton bras mais tu sent la puissante main du grand aveugle te saisir les parties génitales et tu redresse aussitôt, priant qu'il ne resserre pas sa poigne.

Le petit homme hideux monte alors sur la table, te chevauchant. Un large sourire de fou à lier se dessinant sur son visage. Des deux mains, il te plante une sorte de couteau dans le ventre puis il le déplace pour te découper. La douleur étant trop intense, tu perds conscience de nouveau.


Tu te réveille encore par intermittence, voyant ce fou te taillader et riant aux éclats puis t'évanouissant de nouveau, tu vois une autre fois d'étranges lumières virevoltant au dessus de toi et le son d'une voix grave et résonnante rendant ton esprit encore plus confus.




Tes yeux s'ouvrent enfin. Tu n'es attaché qu'à moitié et peux donc te redresser. Assis sur cette table de fer, tu observe ce qui n'était qu'une pièce froide et sombre et qui a été transformé en chambre des horreurs. Ton sang...partout sur la table et sur le sol, même les murs en sont tâchés. Tu ne sait pas comment tu as survécu à tout cela d'ailleurs peu de choses te traversent l'esprit en ce moment. Il fait assez chaud maintenant et tu ne sens plus de douleurs mais ton corps est lourd et tu vois tout au ralenti.
En tournant la tête, tu remarque ton tortionnaire de dos, agenouillé. Il est visiblement occupé avec ses instruments.

Tu détache les sangles de tes jambes et descend de la table non sans faire de bruit. L'équilibre a du mal à venir et tu t'es cogné en tombant. Après t'être relevé et avoir repris un peu tes esprits, tu te rend compte que le petit homme ne t'a même pas remarqué. Il rigole nerveusement tout en étant penché dans son travail. Tu pourrais en faire ce que tu veux, mais tu remarque aussi que la porte est ouverte.*

*En état de choc, Coben n'a plus rien du soldat jovial qu'il était il y a peu.
après avoir senti son corps mutilé il est loin de l'idée de vengeance.
N'étant pas sur de son sort ... de rien d'autre d'ailleur, il ne pense qu'a
s'enfuir, loin, mettre de la distance entre ce qui lui est arrivé et lui,
c'est sa seule préoccupation a présent et il fuit aussi discretement
et rapidement que possible dans son état.*

*La fuite est-elle possible ? Cette question en réalité ne traverse pas ton esprit et tu te contente de saisir l’opportunité qui s’offre à toi. En situation de danger, le temps de réaction est ce qui compte le plus et c’est justement ta propension à agir et à suivre ton instinct qui t’a souvent valu la victoire en combat ainsi que cette place pour cette mission…

Tu arpente divers couloirs tous semblables et tu n’a aucune idée de la bonne direction à suivre jusqu’à ce que tu tombe sur un escalier que tu t’empresse de gravir. La porte au bout est ouverte et tu te retrouve en extérieur. Dans une petite cour intérieure en fait, seule une porte vers le bâtiment suivant te permettra de continuer mais à peine à tu fais un pas qu’elle s’ouvre et laisse passer plusieurs hommes.*

-"Hey ! Mais on a un fuyard !
-Attrapez-le. "

*L’un d’eux sort une lame tandis que les autres tentent de t’encercler. Tu repense à ce qui va t’arriver s’ils te reprennent et en levant les yeux au ciel, la nuit sombre sans lune te plonge encore plus profondément dans ton désespoir. Ton corps toujours nu tremble de froid et de peur.
Alors que ta fin aurait être inévitable, les battements de ton cœur s’accélèrent et ta tête te fait horriblement mal, t’arrachant un cri des plus effroyables mais faisant par la même occasion sursauter tes agresseurs. Le faible éclairage du lieu disparait totalement dans une sorte de nuage sombre qui semble provenir de toi.

Le noir est absolument total l’espace d’une seconde mais tu recouvre la vue, bien qu’opaque, et tu distingue les hommes complètement déboussolés. Ils semblent totalement aveuglés.

Encore une fois, aucune question ne traverse ton esprit. Tu les contourne et emprunte la porte d’où ils sont venus sans te faire remarquer, les laissant crier leurs ordres et patauger dans le noir pour t’attraper.

Une chance pour toi, ce bâtiment n’est qu’une grande pièce servant visiblement d’entrée. Tu passe la grande porte et te retrouve enfin à l’extérieur.

La nuit va continuer de t’aider car tu prends tes jambes à ton cou et quitte le petit village isolé dans lequel tu étais détenu et qui vraisemblablement n’est pas le village où tu as été capturé.


Tu erre dans l’obscurité pensant trouver ta mort dans ces interminables plaines, allongé près d’un buisson desséché, ou bien rattrapé par tes tortionnaires. Cette dernière idée te redonne un coup de fouet et tu continu d’avancer avec hargne. Le jour vient puis la nuit retombe, tu n’as pu te restaurer qu’avec l’eau d’une rivière jusque là, ne croisant âme qui vive.

Alors que la nuit est bien entamée tu finis par apercevoir une ville, une grande ville, brillante de mille feux. Le sol est en pente et l’herbe est haute mais l’espoir qui t’anime est tel que rien ne vient te ralentir, exception faite de trois hommes riants aux éclats alors que tu atteints une des entrées de la ville. L’un d’eux t’interpelle et tu constate qu’il est ivre.*

-"Hey le tout nu ! Qu’est c’tu viens barauder dans le voin…dans le coin…marauder…non mais…hic ?"

*Cachant tant bien que mal sa nudité, Coben se rapproche titubant
de ses "interlocuteurs".La discussion en effet tend plus vers la pantomime
tant il lui est éprouvant de formuler des idées concrètes.
Coben tente de savoir où il se trouve et mande auprès de ses observateurs
un vêtement et s'ils disposent de leurs propres reserves ; une rasade d'un quelconque
liquide pouvant l'aider a ne pas mourrir de fatigue dans l'heure.*

Dans l'eventualité ou ils seraient trop beurrés pour en obtenir quoi que ce soit
je pique une cape ou un manteau et me dirige vers la ville
(et toujours une gorgée si une bouteille traine^^)

*Les trois hommes te regardent avec encore plus de suspicion lorsque tu leur demande où tu es. L'un d'eux commence à rire mais s'arrête aussitôt que tu fais mention de boisson et de vêtement.*

-"Bigre, c'qui nous agresse en plus! T'entends ça Ron? C'est qu'il veut nos culotte et not' vinasse! ...hips!

-J'dirai plus que l'gaillard a besoin d'aide et qu'il réclame assistance. 'Fin c'qui paraît.

-Qui raie clame assis stance? Par ma barbe j'comprends rien! Hey toi! ...hmphr...eurgh...vais te chasser moi! Comme un meunieum!"

*C'est donc de manière totalement réfléchie et avec une maitrise absolue de la situation que l'ivrogne tente de t'infliger un coup de poing dont on dira que les deux mètres cinquante qui le sépare de ton visage étaient calculés. De même que la chute qui s'en suit, envoyant ce cher citoyen dans un buisson, est une habile manoeuvre pour entamer un combat sans merci avec le terrible fléau que tu représente.

Enfin ça c'est ce que lui dira s'il se souvient de cette soirée. Quoi qu'il en soit, il essaie de se relever et tu ne doute pas une seconde qu'il va retenter son geste.
L'homme qui avait l'air plus sobre et qui a légèrement tenté de lui faire entendre raison te regarde toujours avec un air totalement absent. Il tient sa chopine et observe la scène sans réactivité.

Le troisième homme quant à lui, part en courant.

Discuter avec eux semble vraisemblablement mener à l'impasse. Le hargneux est décidé à te donner une correction mais le temps qu'il se relève tu peux agir.

*Les mains bien en évidence devant lui et légerement
tourné vers l'homme qui tente de se relever dans son buisson
Coben tente de discuter avec celui qui est resté immobile.*

"Mon gars s'il te plait, je me suis fait attaquer par des bandits
je n'ai rien, je ne suis pas une menace j'ai juste besoin d'un vêtement
c'est tout ...et je m'en vais! "

*Dans un effort qui semble surhumain pour lui, tu vois l'homme essayer vainement de se relever. Il n'arrive qu'à se retourner et perdre connaissance dans le buisson. Son compte est bon pour ce soir, de ce que tu en pense.

Il ne reste donc que son acolyte qui reste toujours impassible devant ce spectacle.

Sachant que tu ne pourra rien attendre de lui, tu commence à envisager d'entrer en ville rapidement et de te faufiler quelque part pour trouver de quoi te vêtir tout en passant à la façon dont tu pourrai prendre la fuite mais quelqu'un d'autre arrive sur les lieux: une jeune femme habillée d'un tablier de cuisine et dont la longue chevelure noire se défait de son chignon à divers endroits.*

-"Mais qu'est ce qu'il se passe ici?!"

*Alors qu'il commençait à se calmer, l'arrivée surprise de la femme
et son tablier, qui rappelle à Coben de bien mauvais souvenirs, rendent
le guerrier tremblant; d'un geste vif il se retourne et fait face au nouvel
arrivant en posture défensive:*

"Qui êtes vous s'il vous plait ! quelles sont vos intentions !
Comme vous le voyer je me suis fait dérober mes biens par
des bandits mais Heaume veille toujours sur moi !"

*L'apparition de la femme, que Coben n'aurait surement même pas remarqué
en temps normal, suffit en cette sombre nuit à le pousser dans ses derniers retranchements
et c'est les poings serrés, tel un animal acculé, que le soldat Minos prononce ces mots.

*Les mains sur les hanches lorsque tu lui explique ta situation, elle te scrute rapidement de haut en bas, les yeux écarquillés puis donne une grosse tape sur la tête de l'homme qui laisse faire depuis le début.*

-"Rentre chez toi, saleté d'ivrogne!"

*Elle hôte ensuite son tablier et te le tends afin que tu l'enfile autour de la taille.*

-"Tu n'a pas été gâté de tomber sur ces imbéciles. Je suis Manon, tout le monde me connaît ici tu n'aura plus de problèmes... du moins pour cette nuit. Je t'offrirai le gîte et de quoi te vêtir mais la moindre fourberie de ta part te coutera cher. D'accord?"

*Tu sens à son ton qu'elle cherche à être bienveillante à ton égard tout en se méfiant au vu de ta situation.*

*Se relachant un peu Coben met le tablier tout en continuant
a parler avec sa bienfaitrice *

"Je te remercie beaucoups Manon sache que je te revaudrait ton aide
autant que je le pourrais, je suis Coben Minos d'Elturel et je sert
la sentinelle suprême."

*Lorsqu'il prononce ces derniers mots, il est particulièrement attentif
a la réaction de son interlocutrice: les serviteurs de Shar sont parfois très
sournois ... Puis il semble prêt a la suivre si elle souhaite partir immédiatement*


ça fait longtemps alors je fait un ptit jet ^^ si ya besoin pour
psychologie ou un autre truc, sinon ben il sert a rien ... mais ça fait plaisir quand même !

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12

Ok va dire que c'était ton jet de toucher et que tu l'attaque alors ^^
Malheureusement tu la loupe de peu et elle a le temps de sortir son couteau de boucher...:p

Mais sinon tu fais bien de lancer un pti dé comme ça si tu sens que je peux te demander d'en faire un, des fois ça peut éviter que tu ai à reposter juste pour ça. D'ailleurs là ça se trouve il a servit


*Il semble bien que faire le difficile dans de pareils moments n'est pas ta priorité et ton bon sens t'amène donc tout bonnement à suivre Manon au travers de petites ruelles.*

-"On dirait que Beshaba ne te pourchasse pas tant que ça mais essaie d'éviter de parler d'Elturel par ici, l'ami. Les agents de la déesse sombre sont partout. Nous parlerons à mon auberge, suis moi. Elle est située sur la grande rue alors il va falloir prendre les petits chemins pour éviter d'autres ennuis."

*Tu es d'abord hésitant mais tu comprend vite que la chance s'est mise de ton côté pour le moment. En quelques minutes vous arrivez derrière une bâtisse assez grande dont seule une petite porte permet l'accès. Manon te fait patienter une minute tandis qu'elle fait le tour et entre par l'avant, soit disant pour qu'on la voit rentrer seule.
Cette attente remet une certaine pression sur toi et le doute s'installe de nouveau lorsque la petite porte s'ouvre. Manon te fait entrer dans une petite pièce où sont réunis les déchets de l'auberge. Vous passez à la salle d'après qui est la cuisine et elle te fait entrer tout de suite dans une autre pièce qui jouxte la cuisine et la déchèterie.*

-"Voici ma chambre, je dois avoir des vêtements qui aillent à un homme. Reste ici le temps que les derniers clients en salle montent dans leurs chambres, je reviendrai te chercher."

*Elle sort une petite pile de linge presque en boule d'un coin d'une armoire et les place sur le lit pour que tu fasse ton choix après quoi elle te laisse seul.

Les vêtements semblent à ta taille et feront amplement l'affaire pour le moment.


Après t'être habillé tu te sens légèrement mieux et tu t'assoie à côté du lit pour attendre la jeune aubergiste qui tarde à revenir. La fatigue cumulée jusqu'ici te rattrape et tu commence à sombrer lorsque la porte s'ouvre sur Manon. Son regard se fait encore plus compatissant.*

-"Tu a l'air vraiment exténué, pardonne moi. Viens. Je vais te donner une petite chambre à l'étage. Tu fera une vraie toilette demain."

*Sur ce tu fais un ultime effort pour te relever et atteindre la chambre où elle te laisse seul.*

*Sans autre forme de procès, je m'affale sur le lit et je dort ...jusqu'a ce qu'on me réveille !*

maximum une 20aine d'heures hein quand même ^^pas 100ans !

Si tu veux on dit entre les deux? :p

*Ce repos est très récupérateur et te fait un bien fou mais ta vie de guerrier heaumite t'as greffé un rythme presque immuable et ton corps refuse de rester allonger jusqu'au zenith.

C'est donc dans la matinée que tu te lève et descend en salle où Manon est en train de servir le repas à des clients. Lorsqu'elle t'aperçoit, la surprise se lit sur son visage.*

-"Déjà sur pied? T'es pas du genre mollasson on dirait."

*Tu ne l'affiche pas mais tu te sent encore un peu lourd, bien qu'en assez bonne forme.

La première chose que tu fais est donc de suivre ton hôtesse qui t'emmène illico presto dans une salle d'eau contenant deux baignoire.*

-"Ne le prends pas mal, mais une toilette complète est de rigueur. Il y a tout ce qu'il faut à ta disposition y compris des vêtements propres sur le côté alors profites en."

*Elle te quitte sur un léger sourire et tu n'as plus qu'à te laver afin d'être présentable et de te sentir mieux. Tu peux même te raser.


Une fois ta toilette complète, tu rejoins Manon en salle et tu vois qu'elle t'as préparé de quoi manger lorsqu'elle t'invite à t'assoir à une table. Elle en profite pour faire une pause et te tenir compagnie tandis que tu te restaure avec appétit.*

-"Alors, maintenant que tu peux souffler, je serai curieuse d'en savoir un peu plus sur toi. Comment t'es tu attiré ces ennuis?"

"Mmmmh ... Je suis soldat comme je te l'ai dit,
je faisait partie d'une escouade envoyée à Brunoire
pour manoeuvres et nous sommes tombés dans une embuscade.
Des bâtards au service de ... d'une divinité fort peu recommandable !
J'ai vu mes camarades tomber, j'ai été fait prisonnier et sévèrement
torturé. Après une durée indeterminé je profitais du laxisme de mes
geoliers pour m'échapper et ..."

Coben repense au nuage noir qui l'avait providentiellement caché
au yeux de ses poursuivant mais sans le mentionner poursuit son récit:

"Je me suis donc retrouvé a courrir comme un forcené sans même savoir si mon corps
pouvait supporter l'effort et j'ai fini par tomber sur les trois soiffarts d'hier soir ...désolé,
j'imagine qu'au moin l'un d'eu t'es connu ? enfin bref je me retrouve ici sans être sur de
savoir ou c'est et sans moyens de contacter les miens. Sache que je te revaudrait la précieuse
aide que tu m'a apporté dès que je le pourrais, mais je vais retourner chez moi aussi vite que
possible."

°°A ce moment ... j'ai crié puis ; la nuit, la plus sombre des nuits.
... la nuit!? foutus Sharistes! alors ce pourrait il que ...?
Ce nain ! il n'aurrait pas été simplement fou ? ou bien ai-je mal
supporté ses traitements ?
Il faudra que je tire ça au clair le plus vite possible ! °°

*Manon écarquille les yeux au fil de ton récit et semble ensuite perturbée en te regardant, ne se doutant pas de ce qui hante ton esprit.*

-"Ca va? Tu es pâle comme un fantôme. Pourtant c'est pas aujourd'hui que tu passera devant le juge des morts on dirait. C'est une sacré histoire je comprend que ça secoue...

Pour être soldat dans une vraie milice, tu dois venir de la cité fortifiée. C'est ça?

Si oui, j'ai bien peur que tu puisse pas y retourner de si tôt. Paraît que c'est la guerre là bas. Enfin d'après le potier, un autre de la cité lui aussi."

"LA GUERRE ? !! non ce n'est pas ... Il faut que j'y retourne !
Non attend, ce qu'il faut avant tout c'est que je me calme par heaume !
La guerre dis tu ... oui en fait ce n'est pas surprenant...
Après l'intense surprise, le visage de Coben semble maintenant exprimer
une très légère joie:
Hehe je suppose qu'ils vont bien prendre dans leurs gencives ces pauvres fous
on était préparé depuis des semaines et on tiendra des mois !

Cependant ils ont dû monter un siège et jamais même avec les chevaux de tempus
je ne pourrais rentrer dans ma chère Elturel si elle est assiégée ...
Dis moi manon connaitrait tu des ... opposants de la sombre déesse par hasard ?"

Il me semble bien que plus tôt je lui ai dit venir d'Elturel et qu'elle m'a conseillé
le silence donc elle sait d'ou je viens et moi je suis persuadé qu'elle n'est pas pro shariste ^^.

J'avais oublié qu'elle savait déjà

-"Hélas le siège a effectivement commencé. Ses dégénérés de la milice l'ont crié un peu partout avant de partir rejoindre le reste des troupes. C'est la première fois que même les soldats de patrouilles de shar sont envoyés au front. Au moins ça nous laisse un peu la paix ici...

Si tu veux plus d'infos, va voir le potier. Je te fais confiance, je ne sais pas pourquoi tu m'inspire quelque chose de bien mais voilà. Sache que le potier vient du même endroit que toi mais ne le crie pas sous les toits, d'accord? J'ai de bons rapports avec lui et je pense qu'il pourrait t'aider."

*Une lueur d'espoir gagne ton esprit: Un autre citoyen d'Elturel! Dans cette ville!
Mais autre chose gagne un tout petit coin de ton esprit: il s'agirait d'un siège comprenant la totalité des forces de Shar? ... Cette pensée est trop faible pour que tu y prête réellement attention sur le coup mais elle prête à ressurgir.*

*Manon te souhaite bonne chance et tu vole enfin de tes propres ailes. Tu peux aller où tu le souhaite et ça te fait du bien. Néanmoins tu ne perds pas une seconde de vue ton objectif et tu entre donc dans la boutique du potier que tu reconnais par son immense écriteau de bois noir sur lequel est peint en blanc un pot cassé.

C'est une bâtisse relativement grandes et qui disposent de beaucoup d'étagères où sont entreposées diverses poteries. Il y a un comptoir derrière lequel se trouve un grand espace de travail avec une grande table dont quatre chaises sont mal rangées comme si plusieurs personnes étaient assises il y a peu.

Le potier est un peu plus loin au fond, en train de travailler sur une oeuvre. Tu remarque qu'il s'agit d'un semi-homme d'âge mûr. Il te salut sans lever les yeux de son travail.*

-"Bien le bonjour. Quel type de pot désirez vous? J'en ai de toutes les sortes et de la qualité la meilleure qui soit."

*S'assurant rapidement qu'il n'a qu'un auditeur Coben entame la conversation*

"Excuse moi l'ami de te déranger de si bon matin mais je ne viens pas
pour tes pots. Nous avons un amis commun et j'esperais que tu pourrais m'aider:
je servais il y a peu sous les ordres de Sieur Coran ( sans mentionner le grade
Coben pense qu'un citoyen d'Elturel devrait connaitre le nom du lieutenant, si c'est trop
peu crédible il cite le chef suprème de la milice d'Elturel). Ayant été agressé par des
"bandits" je me demandais si tu pouvais m'assister, je me nomme Coben Minos.
Comprends tu ce que je viens de dire cher ami potier ?"

°°Voila et si ce gars la est un traître et ben je prie La sentinelle qu'il ne me comprenne
que quand je serrai loin.°°

*Le semi homme prend un air très surpris puis arrête son travail. Il va vers une bassine d'eau où il se lave les mains pour s'approche du comptoir, où tu te trouve. Il te fixe fortement.*

-"Tu as effectivement l'allure d'un vrai guerrier. C'est une histoire bien surprenante. Si tu viens à moi c'est que Manon a la langue plus pendue que je ne le croyais.
Mais rassure toi déjà, tu es tombé chez la bonne personne. Par contre, j'aimerai entendre ton histoire."

*D'abord hésitant, tu lui conte les détails de ta mésaventure depuis le début de ta mission à Brunoire de la même façon que tu l'a fais avec Manon. Et avec le même niveau de précision...laissant tout de même paraître certaines informations plus pertinentes afin de certifier de ta position dans l'armée.

Le potier a changé d'expression et a un visage plus grave.*

-"Ainsi Rodick a périt...un homme strict mais très estimé par ses hommes. Il faut que tu retourne à Elturel pour faire ton rapport mais ne vous voyant pas revenir, le lieutenant Coran a sans doute deviner votre triste fin.
De plus, tu ne peux rejoindre la cité actuellement. La grande prêtresse de Shar, Solona Briselune y a envoyé la presque totalité de ses troupes. Elturel en a vu plus d'un, mais ce siège risque d'être dur à avaler."

*Il tourne en rond pour réfléchir puis finit par avoir une idée soudaine.*

-"Je sais! J'ai envoyé plus tôt ce matin un petit groupe de voyageur vers Berdusk. Ils sont discrets mais ils ont une mission précise. Berdusk est le siège des forces de Shar, c'est là que se trouve le Grand Temple."

*Il sort alors un très petit médaillon en or, finement taillé à l'emblème de la cité d'Elturel. Ce symbole et le fait qu'il soit doré te montre que ce potier fait parti des agents spéciaux de l'armée et que ses ordres valent ceux d'un capitaine en cas de crise.*

-"Soldat Coben Minos, au nom de tempus et au nom d'Elturel, je t'assigne une nouvelle mission. Prend route vers le nord-est et rattrape un petit groupe de quatres personnes dont un nain répondant au nom de Storn. Ils ne sont pas de chez nous mais sont nos alliés et ils ont pour tâche secrète de pénétrer le Grand Temple de Solona Briselune pour y secourir deux jeunes enfants. Après quoi ils doivent être conduit en sécurité à Elturel.
L'état de siège ne le permettra pas aussi il faudra se replier selon les instruction de mon équipier. C'est lui qui vous fera entrer en ville et vous fera sortir. Tu dois donc les retrouver avant qu'ils le rejoignent.

Quand tu les aura rattrapé, raconte leur ton histoire et dis leur que Sorel t'envoie. Ca ne devrait pas poser de problème. C'est un élément inattendu mais nous sommes tous soudés face aux forces de Shar. C'est une mission dangereuse qui plus est, ils auront besoin d'un bras supplémentaire si ça tourne mal.
Une fois la mission terminée, nous verrons à contacter Elturel...

Dernière chose: Ne mentionne jamais mon nom à quelqu'un d'autre que ce groupe. Et mon associé se nomme Hilias, c'est aussi mon cousin. Ca t'aidera à prouver tes dires quand tu les aura rejoint si besoin."


*Sorel marque une pause puis te toise. Il se rend dans une pièce située en arrière boutique puis revient avec une épée en fourreau.*

-"Tu ne possède rien, ce sera dur de te défendre. Je n'ai pas d'armure à ta taille mais prend déjà cette épée courte."

*Tandis qu'il te la tend, il se rapproche au plus près de toi semble te murmurer quelque chose.*

-"Suis la route vers Berdusk le plus vite possible, tu n'a pas de temps à perdre. Le groupe a deux heures d'avance sur toi."

* Un tel soutient inattendu est pour Coben la preuve que Heaume veille
sur ses loyaux serviteurs, alors qu'il s'était mis au garde-à-vous lorsque
Soren lui avait montré son médaillon c'est comme un ami qu'il le remercie.
Et sans plus attendre suis la route indiqué par le halflin. Il sait que le groupe qu'il
poursuit a de l'avance mais grâce a son entrainement il a toute confiance en sa capacité
a les rattraper; pour s'économiser c'est en petite foulée qu'il se met en marche
vers le pont du rendez-vous.*

°°Toutes ces personnes qui m'aident, je leur doit de réussir cette mission !
que sont donc ces enfants pour encourir tant d'attentions ... se pourrait il
qu'il y ai un rapport avec moi ?°°

*Tu avance d'un pas soutenu sur les traces de ce groupe qui pourrait te permettre de revoir un jour ta belle cité. Mais ton devoir avant tout, la mission qui t'incombe t'empêche de fléchir et plus tu y pense, plus tu accélère.


Voilà un bon moment que tu es parti et tu n'a croisé pour l'instant qu'une charrette de paysans et deux hommes à l'air louche...*